Trois femmes partent. Quittent leur vie. Appelées soudain par quelque chose. Quelque chose en elle et en dehors. Quelque chose de véritablement irrépressible. Voilà l’intrigue. Cela pose la question évidente des choix et de l’identité. Du rapport au féminin. Au même moment et pour des raisons différentes, trois femmes rompent soudain avec leur quotidien : elles quittent leur vie, quittent leur ville, quittent leur destin pour se rendre au-devant d’un immense mur qui défend l’accès de ce que l’on nomme « La zone ». Ce lieu étrange agit sur elles comme une force magnétique, comme l’aiguille de la boussole cherche le Nord. C’est «plus fort» qu’elles. La zone, territoire étrange où les téléphones sont inutiles et le passage du temps altéré, se révèle peu à peu comme le lieu de la révélation à soi et de la métamorphose, des souvenirs et de la projection mais aussi de la réappropriation de sa vie, de ses rêves et de son identité. Entre anticipation et réalisme sociologique, « Et on est toutes parties » pose la question des choix : à quel moment cesse-t-on d’être celle ou celui qu’on est ? Et on est toutes parties
Comment soudain des gens bifurquent
À quel moment choisit-on un chemin qui nous éloigne tellement de ce que l’on est qu’on finit par se perdre ?
Homme ou femme, comment invente-t-on la vie que l’on veut vivre plutôt que le chemin tracé par la grand-route de l’idéologie collective ?